mercredi 21 novembre 2007

Impressions

Je voulais tout simplement donner mes impressions sur « l’affaire de Gilly ».
Je ne suis pas le seul à partager un immense dégoût de la classe politique qui nous gouverne mais certains, penseront que l’air du temps y est pour quelque chose, l’évidence est que l’argent et les intérêts pourrissent tout.
La Justice a fait son travail et combien ce travail a été mené correctement par le juge Lastera, mais que faut-il à notre société pour devenir responsable, humaine et enfin dire tout haut que nos élus (même si l’erreur est explicable) qu’ils reconnaissent une fois pour toute leurs errements.
Les « écolos » d’Albertville ont prévenu par la voix de Michel Roulet en 1994, tous les décideurs de notre localité, en vain. Notre Préfet, nous a renvoyé un courrier d’une inaptitude certaine, notre Maire a feint de ne pas comprendre, tout ceci pour en arriver à une situation invraisemblable. Mais que veut-on ? La guerre ?
Les valeurs qui ont fait notre République et qui ont duré, s’échappent tout doucement. Il n’est pas question d’accuser sans fondement, pour le plaisir de faire parler de soi, bien sûr que non, mais simplement de faire jaillir la réalité et surtout de faire que notre région soit fière de son climat, apaisé et serein.
Je souhaite que chacun prenne ses responsabilités comme nous les prenons chacun à notre niveau, j’aimerai que ce petit texte puisse permettre à certains de se remettre en question. Très amicalement et très humainement.

Régis Creix, Albertville le 21 novembre 2007

lundi 19 novembre 2007

à qui profite le crime ?



Lorsqu'un crime a lieu, la première question que l'enquêteur se pose pour élucider l'affaire et déférer son auteur devant la justice est : « à qui profite le crime ? ». Lorsqu'un acte de délinquance « ordinaire » se produit on se pose la question du choix de la meilleure solution pour éviter la récidive. Lorsque la délinquance (en col blanc) est banalisée, non jugée, absoute, on ne se poserait même plus de question ?

samedi 17 novembre 2007

étrange sentiment d'injustice



Un dossier qui se vide de toute substance,
des responsabilités qui se diluent,
des responsables qui n'en sont plus ...
Etrange sentiment décidément.
Quand apprendrons-nous qu'il ne s'est rien passé ?
Que tout cela n'était qu'un mauvais rêve ?
Quid des victimes.
Quid des troupeaux.
Regardez ces verts pâturages, rien je vous dis.
Etrange sentiment décidément.
Et pourtant, nous le savons, ces victimes existaient, ces troupeaux aussi,
et ces paturages ne sont plus aussi verts que cela.
Alors, où est le problème ?
Qu'en est-il de cette justice ?
où de jargon en jargon, l'idée même de justice semble absente.
Et de me mettre à rêver, justement, de la justice rendue sous son arbre par le sage,
Etrange sentiment d'injustice ...

" Incinération Stop " Position de Symvallée - DL du 2/11/07



L'on ne peut que se féliciter que Symvallée affirme sa volonté d'écarter définitivement l'incinération comme solution de traitement pour l'élimination de nos déchets ménagers au profit « d'une valorisation biologique des déchets ».

Un " éclairage " nous semble toutefois nécessaire pour bien comprendre en quoi (et comment) la méthanisation - puisqu'il s'agit de cela - peut être une bonne solution. Mais auparavant il nous importe de signaler que l'on peut déplorer que, pour le traitement des fermentescibles, des solutions plus cohérentes comme des plates-formes locales de compostage auraient pu être envisagées, ce qui aurait eu comme avantage d'éviter de mettre des camions sur les routes et de déboucher sur des composts de qualité mais qui aurait également eu comme conséquence directe d'écarter les industriels de ce marché "juteux" (honni soit qui mal y pense) ...

Quoiqu'il en soit la méthanisation peut être un moindre mal, à certaines conditions :
  • que les déchets biologiques de nos poubelles soient suffisamment bien triés et collectés pour que le digestat, en sortie de méthanisateur, puisse être utilisé comme amendement et non comme un "carburant" d'incinérateur. Il faut en effet savoir que des incinérateurs en surcapacité (Chambéry ...) sont demandeurs !
  • que l'on n'installe donc pas un tri "mécano-biologique" en amont (qui n'a de biologique que le nom) pour se substituer à un effort de tri indispensable de la part de la population qui doit plutôt être incitée par une pédagogie active associée à des mesures financières. En effet ce tri mécanique, outre le fait qu'il ne donnerait qu'un tri grossier et de mauvaise qualité (avec les effets cités plus haut), reviendrait à déresponsabiliser complètement le citoyen en revenant à la poubelle unique ! En quelque sorte le bonheur absolu pour l'industriel qui se verrait confier la conception, l'installation et la gestion d'une telle usine à gaz (!), pas nécessairement le bonheur du contribuable ...
Comme on le voit le système est pervers et il faut être très vigilant quant aux techniques qu'il induit. Est-il nécessaire de rappeler qu'il ne faudrait pas laisser les industriels mettre en place des procédés essentiellement avantageux pour eux seuls ! Cela s'est déjà vu ...
Il ne s'agit en aucun cas de diaboliser le monde industriel et de mettre en doute son expertise mais c'est aux citoyens, à travers leurs élus, de décider ce qui est bon pour eux.

Hélène Blanchard et Renée Alice Poussard de passage sur le site de Gilly

Hélène Blanchard et Renée Alice Poussard, élues Vertes du Conseil Régional, organisaient ce jeudi 15 novembre un point presse sur le Site de Gilly. Si cette visite était un geste éminemment politique il était quand même et surtout une manifestation de soutien et de solidarité aux victimes de la catastrophe de l'incinérateur. Les commentaires et analyses de ces élues sur les dérives de cette affaire, par trop techniques et technocratiques qu'ils soient, n'en dénoncent pas moins le pouvoir économique au détriment d'une politique de bon sens. Mais les compétences des différentes institutions dans ce domaine s'avèrent tellement diluées que l'on ne peut que faire le constat d'une impuissance certaine face au pouvoir des lobbies, n'est-ce-pas aussi (surtout) ça le libéralisme ?
Finalement ce sont les élus locaux qui détiennent les clés d'une politique cohérente de gestion des déchets, qu'attendent-ils, que font-ils du mandat que nous leur avons donné ? S'il y a constat d'incompétence, faut-il les reconduire dans leurs fonctions ?

Dernières nouvelles de la Savoie

" Tchernobyl à la française " - article de la Savoie

mercredi 14 novembre 2007

Point Presse d'Hélène Blanchard à Gilly

H. BLANCHARD Vice-Présidente du Conseil Régional, et déléguée à l'ENVIRONNEMENT et à la PREVENTION des RISQUES, fera escale le jeudi 15 novembre à 13 heures 45 pour un point presse, au pied de l'incinérateur de GILLY sur ISERE... Lorsque les victimes ne représentent plus que des statistiques...Qui est responsable ? Et où passe la frontière entre politique et justice ?

samedi 10 novembre 2007

Communiqué

CONFERENCE DE PRESSE
Mardi 13 novembre 2007 à 10 heures
Ancienne cure de Grignon - dernier étage
Accès côté parking derrière l'église de Grignon

A la suite de l'ordonnance de non-lieu partiel, prononcée par la juge d'instruction Hélène Gerhards Lastera le 26 octobre dernier, au sujet de la pollution de l'incinérateur de Gilly sur Isère, un certain nombre de parties civiles, membres de l'Association Citoyenne Active de Lutte contre les Pollutions, ont choisi de contester cette décision en faisant appel et organisent une conférence de presse au cours de laquelle elles feront part de leurs motivations.

Parties civiles, leur avocat et les journalistes se retrouveront à l'adresse ci-dessus.


Contacts : Me Thierry BILLET - 06 07 14 64 23
Dominique Frey - 06 87 49 64 06

vendredi 9 novembre 2007

Incitation au tri

L'intelligence n'est peut-être pas locale !

Les réactions commencent à arriver ...

Dépêche AFP

Qui répondra du scandale ?

Trois sites pour quel machin ?


N'est-ce-pas, une fois de plus, mettre la charrue avant les boeufs que de chercher un site avant que de savoir ce que l'on va mettre dedans ? Ou est la cohérence ?

Six non-lieux demandés ... quelle justice !



Piqûre de rappel (historique)



Rappelons-nous, il n'y a pas si longtemps (2005), un premier rideau de fumée avait failli brouiller les pistes ... premier signe annonciateur des conclusions que l'on sait ?

mercredi 7 novembre 2007

Commentaire sur les dernières décisions de (d'in) justice ...

Un commentaire de Renée Alice Poussard à lire sur son blog : http://blog.renee-alice-poussard.fr/
Les élus, dans leur ensemble, vont-ils enfin comprendre où se
situe le bien commun et avoir le courage de prendre position ...

Le Grenelle vu par le Canard



Le Grenelle a été un formidable succès ...

Commémoration de la fermeture de l'incinérateur de Gilly sur Isère-Séquence

Commémoration de la fermeture de l'incinérateur de Gilly sur Isère

le 27 octobre sur le site de l'incinérateur de Gilly sur Isère a eu lieu la commémoration de la fermeture de cette machine à dioxines ( 13000 fois la norme autorisée). Nous venions aussi d'apprendre que la juge d'Albertville chargée du dossier a mis fin aux poursuites contre les six
personnes physiques mises en examen, en prononçant un non-lieu vendredi 26/10/2007. Ces six personnes sont le maire UMP d'Albertville, Albert Gibello (qui présidait le syndicat intercommual, propriétaire de l'incinérateur SIMIGEDA), et son adjoint Gilles Thomas, le directeur de l'incinérateur de la société Novergie, Daniel Crépelais, et son supérieur hiérarchique, l'ingénieur Olivier Troesch, le directeur de Novergie centre-est, Alain Potens, et un responsable de la DRIRE Savoie (direction régionale de l'industrie et la recherche et de
l'environnement), Alain Vallet.
Suivant le réquisitoire définitif du parquet, la juge Hélène Lastera ne renvoie que deux personnes morales devant le tribunal correctionnel: le SIMIGEDA et la société Novergie centre-est.
Triste journée .... mais nous restons mobilisés !

vendredi 2 novembre 2007

Historique de l'incinérateur de Gilly sur Isère

L'Association Citoyenne Active de Lutte contre les Pollutions est une association de victimes riveraines de l'incinérateur d'ordures ménagères de Gilly sur Isère.
Elle est née de l'inquiétude de la population locale suite à la fermeture de cette usine le 24 octobre 2001, décidée par le préfet de la Savoie en raison de résultats hors normes d'analyses de dioxines dans les fumées et dans la chaine alimentaire.

LA CRÉATION DE L'ACALP :

L'Acalp dépose ses statuts le 24 décembre 2001 à la sous-préfecture d'Alberville.
Elle agit de manière légaliste et indépendante de tout parti politique.

A ce titre :
  • elle regroupe les victimes des pollutions induites par le traitement et la gestion des déchets de l'arrondissement d'Alberville, toutes personnes exposées aux risques de ces pollutions en vue de les informer et de défendre leurs intérêts matériels et moraux;
  • elle agit pour la mise en oeuvre d'une politique de prévention, de santé publique et de réparation des risques liés à ces pollutions;
  • elle agit pour collecter des infomations, contrôler et accéder aux résultats de mesures des différents organismes et elle se propose d'être l'observatoire de l'action officielle et d'y être associée;
  • elle se réserve la possibilité d'agir contre toutes autres sources de pollutions;
  • enfin elle assure la représentation collective de ses adhérents auprès des autorités administratives et judiciaires.

Depuis sa création, l'association s'est considérablement impliquée tant dans l'action judiciaire qu'elle mène aux côtés des victimes parties civiles que pour faire connaître et imposer des choix alternatifs à l'incinération dans la gestion des déchets et pour leur réduction. Elle s'est intégrée à de multiples réseaux pour enrichir ses connaissances et ses compétences et les partager, a organisé des conférences avec des spécialistes, toxicologues, ingénieurs, chimistes, élus et médecins ..., est devenue un interlocuteur reconnu et s'est investie dans la publication de bulletins d'information et la communication avec les médias.
Elle a obtenu un agrément départemental au titre de la protection de l'environnement en mai 2006.
Ses moyens financiers sont totalement autonomes et proviennent de cotisations individuelles, de dons ou de fondations, elle n'est dépendante d'aucun pouvoir public, politique ou économique.
Le nombre annuel de ses membres varie de 300 à 700. Son conseil d'administration se réunit mensuellement.