samedi 8 mars 2008

Dernières soirées électorales à Albertville

Le sérieux face aux pitreries

Mercredi soir 5 mars, réunion de la liste d’opposition conduite par Philippe Masure. Ambiance sérieuse et détendue, à la mesure de la fonction et des responsabilités d’élus que sont en droit d’attendre les citoyens. Actions et projets expliqués et détaillés, valeurs sociales et humanistes, concertation, attention portée au citoyen, à ses conditions, sa qualité, son cadre de vie, et…. Enfin ! et de manière transversale, le développement durable est présent, attaché à chaque facette de la vie économique et citoyenne. Des questions et des réponses sans détour ni distance. Une écoute de qualité.

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Jeudi soir 6 mars. C’est avec une légèreté singulière que le maire sortant d’Albertville, Albert Gibello, a fait « l’animateur » sur son bilan et ses projets pour la ville d’Albertville, ne se privant ni de commentaires sarcastiques ni de mépris… au cours d’un discours clownesque, racoleur, affligeant d’absence de contenu, ponctué de quelques maladroites justifications et surtout d’une débordante et clinquante satisfaction… Albertville a perdu une fleur au concours des villes fleuries. On va continuer de démolir et ne pas lancer de nouveaux travaux…
Et comme il fait bon vivre à Albertville où soudain les sauveteurs, « amis politiques de longue date », les vrais ceux là, déballent les banalités gentillettes habituelles.
Quel monde parfait ?
Les colistiers ont assuré, brillé sous les projecteurs, ponctué les discours de rires et applaudissements.
Nous avions cru pouvoir nous exprimer au cours d’un débat. Il n’y en eu point. Balayé d’un revers de micro la parole de l’Autre. Le temps de prendre son souffle et c’est fini… Un petit coup d’œil à la montre et « à la soupe ! » crie l’animateur.

La catastrophe de l’incinérateur de Gilly sur Isère, les dioxines et leurs cortèges de polluants empoisonnant la population !
Nous n’oublions pas qu’ils étaient 50 autour de la table et que chacun, toutes tendances politiques confondues, a sa part de responsabilité à assumer. Cependant, le président du syndicat intercommunal mixte de gestion des ordures ménagères de la région albertvilloise (Simigeda) porte une grande responsabilité. Albert Gibello, maire d’Albertville et à ce titre président du Simigeda, a-t-il assumé ses responsabilités dans cette affaire ?
En son nom, celui de ses collègues, publiquement, s’est-il expliqué, a-t-il exprimé des excuses, des regrets ou affirmé une volonté de changement ?
Ce jeudi soir, RIEN, PAS UN MOT. Sauf pour rappeler SA position de victime et ses jours difficiles avec « ce qui M’est tombé sur la tête ! »
Nos vies ont-elles si peu de valeur à ses yeux ?
Son silence est éloquent ! Mais il est vrai, c’est un sujet sérieux.

Enfin, croit-il redorer son image en sortant de son chapeau une candidate aux discours convenus sur le développement durable, incapable de faire le moindre lien avec la vie locale mais s’affichant « collaboratrice » de Corine Lepage qu’elle n’a même pas honorée par ses propos au cours de cette soirée ?

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N’oublions pas d’aller voter ce dimanche !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo ! Cela résume les faits de manière fort juste. Aucun dialogue ; est-ce cela la démocratie selon M. Gibello ? Considère-t-il être le maire d'Albertville sans écouter les citoyens et sans tenir compte de leurs propos ? Est-ce digne d'un maire de ne pas assumer ses responsabilités face à la pollution à la dioxine ? Espérons que ce texte pourra être lu par les intéressés de façon à les faire réfléchir et pour qu'ils se remettent en question !