Cette année,
du 16 au 27 mai, les festivaliers
pourront découvrir ce documentaire de l’anglaise
Candida Brady que l’acteur anglais Jeremy Irons commente et accompagne. Vangélis Papathanassíou l’a
mis en musique.
Trashed
est un film très engagé sur la
question des déchets et de l’environnement qui sera défendu sur la Croisette par
Jeremy Irons. Il porte un
message sans compromis pour nous tous.
La bande annonce de 2 minutes :
« Trashed – Pas de place pour les déchets »
avec la participation de Jeremy Irons, se penche sur les risques pour la chaîne
alimentaire et l’environnement par la pollution de notre air, terre et mer par
les déchets.
Le film révèle des vérités surprenantes sur les
dangers immédiats et très puissants touchant notre santé. Il s’agit d’une sorte
de dialogue mondial – de l’Islande à l’Indonésie – entre la vedette du cinéma
Jeremy et les scientifiques, les politiciens et les individus ordinaires dont
la vie et les moyens de subsistance ont été brutalement et fondamentalement
affectés par la pollution des déchets. Visuellement et émotionnellement, le
film est à la fois horrible et magnifique : l’effet réciproque entre l’intérêt
humain et le besoin d’un réveil politique. Mais il se termine sur un message d’espoir
montrant comment les risques pour notre survie peuvent facilement être évités
grâce à des approches intelligentes qui garantissent beaucoup plus d’emplois
que ceux fournis par « l’industrie actuelle des déchets ». © 2012
Blenheim Films.
Jeremy
Irons, par ailleurs nouvel ambassadeur de l’Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture, FAO, se déplace avec l’équipe du film et
propose des entrevues avec des personnalités telles que Paul Connett (Alerte
fluorure) et Linda Birnbaum (Environmental Protection Agency).
La
réalisatrice et son équipe sont venues en France pour interviewer des
responsables de l’Acalp et leur avocat.
« L’usine
à dioxines » de Gilly sur Isère a été stoppée en octobre 2001 puis rasée
mais cela ne réduit pas la pollution catastrophique qu’elle a provoquée des
années durant et son impact environnemental, sanitaire, agricole, économique… des
conséquences niées par la plupart de nos institutions et qui ne se sont pas
arrêtées avec la fermeture de l’usine. Le traitement judiciaire de l’affaire
depuis plus de dix ans le démontre. La pollution demeure dans le sous-sol et
les alentours… et poursuit son insidieuse besogne sur la santé des riverains.
Ce qui n’empêche
pas les grands groupes industriels de continuer à promouvoir l’incinération
dans toute l’Europe comme méthode alternative à l’enfouissement des déchets,
ignorant qu’un incinérateur est une décharge de déchets aérienne.
Un film que nous espérons vous proposer très prochainement.