samedi 12 mai 2012

"Trashed" au Festival de Cannes

Cette année, du 16 au 27 mai, les  festivaliers pourront découvrir ce documentaire de l’anglaise Candida Brady que l’acteur anglais Jeremy Irons commente et accompagne. Vangélis Papathanassíou l’a mis en musique.
Trashed est un film très engagé sur la question des déchets et de l’environnement qui sera défendu sur la Croisette par Jeremy Irons. Il porte un message sans compromis pour nous tous.

La bande annonce de 2 minutes :
« Trashed – Pas de place pour les déchets » avec la participation de Jeremy Irons, se penche sur les risques pour la chaîne alimentaire et l’environnement par la pollution de notre air, terre et mer par les déchets.
Le film révèle des vérités surprenantes sur les dangers immédiats et très puissants touchant notre santé. Il s’agit d’une sorte de dialogue mondial – de l’Islande à l’Indonésie – entre la vedette du cinéma Jeremy et les scientifiques, les politiciens et les individus ordinaires dont la vie et les moyens de subsistance ont été brutalement et fondamentalement affectés par la pollution des déchets. Visuellement et émotionnellement, le film est à la fois horrible et magnifique : l’effet réciproque entre l’intérêt humain et le besoin d’un réveil politique. Mais il se termine sur un message d’espoir montrant comment les risques pour notre survie peuvent facilement être évités grâce à des approches intelligentes qui garantissent beaucoup plus d’emplois que ceux fournis par « l’industrie actuelle des déchets ». © 2012 Blenheim Films.
Jeremy Irons, par ailleurs nouvel ambassadeur de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, FAO, se déplace avec l’équipe du film et propose des entrevues avec des personnalités telles que Paul Connett (Alerte fluorure) et Linda Birnbaum (Environmental Protection Agency).
La réalisatrice et son équipe sont venues en France pour interviewer des responsables de l’Acalp et leur avocat.
« L’usine à dioxines » de Gilly sur Isère a été stoppée en octobre 2001 puis rasée mais cela ne réduit pas la pollution catastrophique qu’elle a provoquée des années durant et son impact environnemental, sanitaire, agricole, économique… des conséquences niées par la plupart de nos institutions et qui ne se sont pas arrêtées avec la fermeture de l’usine. Le traitement judiciaire de l’affaire depuis plus de dix ans le démontre. La pollution demeure dans le sous-sol et les alentours… et poursuit son insidieuse besogne sur la santé des riverains.
Ce qui n’empêche pas les grands groupes industriels de continuer à promouvoir l’incinération dans toute l’Europe comme méthode alternative à l’enfouissement des déchets, ignorant qu’un incinérateur est une décharge de déchets aérienne.

Un film que nous espérons vous proposer très prochainement.


mardi 8 mai 2012

Le SIMIGEDA ne comparaitra pas


Plainte classée sans suite

Fin novembre 2010 - Souvenez-vous, le procès de la dioxine à Albertville.  
Novergie comparaissait seul devant la justice puis portait plainte contre X pour dissolution frauduleuse du syndicat intercommunal Simigeda. De l’avis de tous, cette dissolution, intervenue depuis à peine un an, était apparue bien opportune ; elle avait permis au Simigeda de ne pas être poursuivi et donc de ne pas avoir à assumer ses responsabilités dans la mise en oeuvre de la pollution - dioxines* et autres polluants - de l'incinérateur de Gilly sur Isère, découverte en octobre 2001 !
Fin mars 2012 - Le Parquet a enfin instruit cette plainte et l'a classée sans suite !
Les élus du syndicat ne l'auraient pas fait exprès !
Naifs ou incapables ?
* Une analyse avait mesuré des émissions de dioxines dans les fumées à hauteur de 1284 ng/Nm3 en juin 2001 (norme 0.1) ; une pollution et des conséquences sans précédents en France, sanitaires, environnementales, agricoles et économiques.