Romain Gary
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Arrêts du 21 novembre 2012
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L'Association Citoyenne Active de Lutte contre les Pollutions
organise son Assemblée Générale le
Vendredi 14 décembre 2012 à 20 h 00
A l'ordre du jour :
Dissolution de l'association
Petite Salle Polyvalente de Grignon
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Plainte classée sans suite
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L'ACALP organise son
Assemblée Générale
Vendredi 23 septembre 2011
à 20 heures
Accueil à partir de 19 h 30
Salle Polyvalente de Grignon
A cette occasion, Me Billet fera le point sur les évènements judiciaires de l'année écoulée :
. procès des 29 & 30 novembre 2010, jugement et condamnation de Novergie du 23 mai 2011, appels de ce jugement
. recours auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme déposé en septembre 2009
Vous n'avez pas adhéré en 2011, il est encore temps
avec le bulletin d'adhésion ci-dessous :
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L'Acalp a décidé de faire appel (26 mai 2011) des trois jugements rendus le 23 mai dernier, relatifs à son irrecevabilité dans la condamnation de Novergie et le rejet des citations directes.
A la lecture du délibéré du jugement condamnant Novergie :
. Novergie Centre Est est déclaré coupable et est condamné à une amende de 250 000 euros pour exploitation non autorisée, par personne morale, d'une installation classée pour la protection de l'environnement, faits commis du 31 décembre 1997 au 25 octobre 2001 (relaxé pour les faits antérieurs au 31 décembre 1997).
Il est probable que Novergie, refusant d'assumer seul cette condamnation, fasse appel de ce jugement.
. L'Acalp est déclarée irrecevable, ce qui l'exclut de la demande de remboursement des frais de procédure ainsi que d'intervenir dans la suite des procédures si Novergie fait appel du jugement. Motif : la chose a été jugée au cours de l'instruction en déclarant l'Acalp irrecevable (2006) en tant qu'association de victimes (alors qu'au procès de novembre c'est en tant qu'association agréée protection de l'environnement qu'elle est intervenue) ; par ailleurs les infractions avaient été requalifiées. Cela n'a pas été pris en compte.
A noter que l'Acalp ne demande pas de dommages et intérêts (euro symbolique), à distinguer des remboursements de frais de procédure (article 475.1 du code de procédure pénale), contrairement à la majorité des autres associations parties civiles.
Absurde : Le syndicat intercommunal Simigeda -qui n'existe plus !- est condamné à verser des dommages et intérêts aux parties civiles, soit 80 000 euros. Cette "erreur matérielle" (ou de plume !) fera l'objet d'une audience dès le 6 juin prochain, au cours de laquelle le tribunal rectifiera son jugement en précisant qu'en réalité ces sommes sont à la charge de Novergie Centre Est.
Extraits :
... il est incontestable que le fonctionnement de l'incinérateur dans des conditions irrégulières a exposé les riverains du site, les salariés de l'incinérateur, les consommateurs de produits locaux et l'environnement à un risque réel et grave de pollution à la dioxine...
Il ressort clairement des éléments recueillis dans le cadre de la procédure d'instruction et des débats à l'audience ci-dessus rappelé que le Simigeda était parfaitement avisé de la non-conformité de l'UIOM de Gilly/Isère et de la nécessité qui lui incombait de procéder aux travaux de mise aux normes de l'incinérateur. Par ailleurs, il est constant qu'il s'est refusé, sous les prétextes les plus variés, à engager ces travaux alors qu'il bénéficiait des capacités financières nécessaires. Par sa carence coupable, il porte une responsabilité majeure dans la pollution par la dioxine des environs de l'UIOM de Gilly/Isère.
Cependant, il résulte de la délibération du SIMIGEDA du 2 décembre 2009 -soit à peine deux mois après que la chambre de l'instruction ait décidé de son renvoi en correctionnel- que celui-ci a décidé de sa dissolution en tirant prétexte des décisions de retrait des collectivités locales qui le composait. Cette décision, dont la validité n'a pas été contestée avant l'audience, emporte la disparition de la personnalité morale du SIMIGEDA et devra conduire à constater l'extinction de l'action publique en ce qui la concerne.
Novergie a déposé une plainte contre les responsables de la dissolution du Simigeda et une enquête est en cours.
Citations directes
. Les deux citations directes, effectuées conjointement par l'Acalp et Vivre En Tarentaise, sont déclarées irrecevables. Elles concernent l'ex-président du Simigeda, Albert Gibello, et l'ancien préfet de Savoie Pierre-Etienne Bisch. Ces irrecevabilités sont motivées par le non-lieu (chose jugée) dont tous deux ont bénéficié au cours de l'instruction mais pour des infractions différentes. Les infractions concernées par le procès de novembre 2010 ont été ajoutées par le Parquet après les conclusions de l'instruction, il n'y avait donc pas encore de décision de justice sur celles-ci.
Rappelons que ces deux citations représentaient le moyen d'obtenir le débat que nous attendions entre les représentants des acteurs engagés à différents titres lors de la grave pollution aux dioxines de l'incinérateur de Gilly/Isère, en particulier en l'absence du Simigeda opportunément dissout avant sa comparution.
Novergie, Etat, élus : quelles complicités, quels arrangements, quels intérêts partagés ou non, ... ?
Reportages vidéos France 3
http://alpes.france3.fr/info/gilly-sur-isere-73--le-jugement-de-la-dioxine-66279766.html?onglet=video&id-video=monalisa_GREN_1425999_F3_811_23052011174523_73
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Mardi 21 novembre 2010, la Cour Européenne des Droits de l'Homme, CEDH, a estimé que "le parquet français ne remplit pas l'exigence d'indépendance à l'égard de l'exécutif ", donnant ainsi raison à une avocate détenue pendant cinq jours avant son audition par un juge d'instruction... La France avait déjà été épinglée en 2008 par les juges de Strasbourg pour manquement au principe d'indépendance du ministère public, en plein débat sur la suppression des juges d'instruction.
La CEDH rappelle que les membres du parquet (procureur), "dépendent tous d'un supérieur hiérarchique commun, le Garde des Sceaux, ministre de la justice, membre du gouvernement et donc du pouvoir exécutif ".
Nous aussi, l'avions remarqué !
source : infos.du.net.com
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Les enfumés du pays enchanté
Il était une fois, dans un pays enchanté où respirait la joie de vivre, un gentil petit incinérateur. Il était né en l'an de grâce 1985. Sa maman, Simigedine, et son papa Novergeo, étaient très fiers de leur bébé. Ce dernier le leur rendait bien, car il avait gros appétit. Il n'était pas difficile, il avalait tout ce que ses parents lui servaient : déchets ménagers en tous genres, mais aussi industriels, toxiques ou pas. Parfois il mangeait un peu trop et n'importe quoi, si bien qu'à la longue, il laissait s'échapper de très vilaines fumées chargées de gaz toxiques et de métaux lourds et même de... DIOXINES ! Sans parler des gros paquets de "cacas" qu'il fallait lui retirer souvent et dont on ne savait plus que faire tellement ils sentaient mauvais et souillaient les endroits où on les répandait, souvent autour de lui. Le "bébé" qui devait toujours manger plus, pour satisfaire ses parents, n'arrivait pas à tout digérer et on trouvait des restes de déchets dans son... enfin ses déjections.
Le pire, encore, c'était ces fumées noires qui sortaient de sa cheminée. Elles faisaient peur. D'ailleurs, au bout de quelques années, tous les voisins se plaignaient et beaucoup tombèrent gravement malades. Ils s'en remirent au "préfet" de la contrée. Celui-ci connaissait bien les parents et savait qu'ils n'étaient pas très attentionnés avec leur rejeton. Tous se moquaient bien de ce que pouvaient dire les voisins ; les parents n'en faisaient qu'à leur tête, sous l'oeil bienveillant de leurs compères : le préfet, d'abord, et nombre de représentants du peuple, sensés pourtant le protéger dans des cas comme celui-là. Et il y avait de plus en plus de fumées, et cela sentait de plus en plus mauvais. Pendant la nuit, les parents retiraient les filtres limitant les fumées, puisque personne ne pouvait les voir. Mieux, ils augmentèrent sérieusement les rations de leur goinfre de bébé. Rien ne les arrêtait.
Ce qui devait arriver, arriva : un jour d'octobre 2001, ce dernier cessa de vivre et l'on s'aperçut que les dégâts causés durant son vivant du fait de l'insouciance ou de la folie de ses parents étaient considérables. On trouva de la dioxine dans le corps et le lait des animaux qui avaient mangé les récoltes gâtées par les fumées toxiques pendant des années. Tout ce que les gens de la contrée avaient mangé pendant tout ce temps était contaminé aussi. Les bébés qui se nourrissaient du lait de leur mère étaient également victimes de ce fléau. Pour éviter la catastrophe, le préfet, enfin, ordonna de détruire des milliers de tonnes de foin récolté dans la vallée, des miliers de litres de lait et de tuer des centaines d'animaux dans les fermes : veaux, vaches, moutons... En échange, on donna de l'argent aux fermiers et aux cultivateurs.
Mais les malades, leurs familles, les habitants de la contrée, réclamèrent justice pour condamner les mauvais parents, madame Simigedine, monsieur Novergeo, mais aussi monsieur le préfet et monsieur De Ladrire, le docteur qui devait surveiller la santé du bébé. Ceux-là n'avaient rien fait pour éviter ce drame. Forcément, c'étaient des amis des parents, alors... Même dans le gouvernement du pays, personne n'a jamais rien fait pour tenter de sauver les malheureuses victimes. Pourtant, les représentants du peuple et certains ministres étaient au courant de la mauvaise santé du "glouton".
"Ca se passera pas comme ça" criait le peuple, "on veut que justice soit faite". Ces cris arrivèrent aux oreilles du gouvernement et du ministre de la justice : Père Béni. Celui-ci était un enchanteur. Il dirigeait une armée de procureurs répartis dans tout le pays. Celui de la "vallée perdue" où vivait l'incinérateur est un homme mesquin et sournois si dévoué à son maître qu'on l'appelait Père et Fils ou simplement Père Et.
Père Béni comprit vite que cette affaire devenait trop embarrassante pour certains hauts dignitaires de la vallée et même du pays. Il demanda à Père Et... de contenir le juge qui faisait son travail avec un peu trop de zèle, selon lui. Mais comme cela ne suffisait pas, il sortît alors son bâton magique. Après quelques manipulations accompagnées de formules secrètes et dans un tourbillon de poussières d'étoiles, il sauva du scandale et du déshonneur ces personnalités, oh combien respectueuses, qui ne pouvaient pas, compte tenu de leur rang, être traitées comme des brigands. Tous seront contents, ils auront "bien fait leur travail". Il n'y aura donc point pour les "rescapés" de véritable procès. Le préfet ainsi que monsieur De Ladrire mais aussi Père Et obtinrent de l'avancement. Monsieur Novergeon et madame Simigedine se séparèrent après cette mésaventure. Novergeo partit dans une autre vallée et Simigedine disparu dans la nature. Contrairement à d'autres contes, ils ne se marièrent point et n'eurent pas de nombreux enfants. Un, cela suffisait déjà bien...
Eh ? Les quoi ? Les victimes ? Ah oui ! Les victimes !...
Eh bien, avec le temps on les oubliera, d'ailleurs beaucoup ont déjà disparu. Et puis, qui dit que c'est bien à cause des fumées qu'elles tombèrent malades. Rien ni personne ne le prouva, alors...
Enfin, le calme et la joie de vivre sont revenus dans le pays enchanté...
Noël Billiet
"toute ressemblance ou avec un lieu ou une personne existante ayant existé n'est que pure coïncidence"
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L'audience de ce matin confirme la débâcle judiciaire de ce dossier de pollution majeure aux dioxines.
Après avoir subi la dissolution scandaleuse du SIMIGEDA pour échapper aux poursuites pénales engagées contre lui, les parties civiles ont entendu des plaidoiries au cours desquelles l'avocat du Préfet BISCH* n'a pas hésité à mettre en cause la vie privée de la juge d'instruction sans qu'aucun magistrat ne réagisse, tandis que M. GIBELLO** faisait plaider qu'il avait été battu aux élections et qu'il souhaitait tourner la page...
Après l'avoir entendu accuser l'Acalp de poursuivre un but politique contre Michel Barnier alors que l'action de l'Acalp a toujours été de défendre les victimes.
C'est alors que le tribunal a refusé de joindre les citations directes délivrées contre Messieurs BISCH et GIBELLO avec la procédure pénale visant NOVERGIE.
Même les avocats des prévenus n'avaient rêvé d'une telle décision !
Alors que Messieurs BISCH et GIBELLO étaient parties prenantes dans le dossier depuis plus de 5 années, le tribunal a considéré qu'ils n'avaient pas eu le temps de préparer l'audience du 29 novembre !
Cette décision inédite qui renvoie un éventuel procès de Messieurs BISCH et GIBELLO aux calendes grecques a conduit l'Acalp à se retirer de ce qu'elle estime être une parodie de justice qu'elle ne veut pas cautionner.
L'Acalp ne voulait pas par sa présence à l'audience et par l'audition de ses témoins donner du crédit à une procédure judiciaire qui a perdu tout son sens avec une décision qui saucissonne les responsabilités pour mieux les diluer.
Le débat judiciaire entre les différents acteurs : le Préfet, le Syndicat mixte et l'exploitant, n'aura donc pas lieu. C'était la dernière occasion de déterminer les responsabilités de chacun dans cette pollution majeure.
Le fiasco judiciare que nous redoutions est allé à son terme.
* Albert Gibello, ex président du Syndicat Intercommunal, SIMIGEDA (1995/2002)
** Pierre Etienne BISCH, ex préfet de Savoie (1996/1999)
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